POUR L’ENVOL DU MOPSS-2, UN CONCLAVE DE 72 HEURES A OUAGADOUGOU
Il s’est tenu du 26 au 28 juillet dans l’hôtel BRAVIA de Ouagadougou un atelier à l’effet de boucler les préparatifs pour le lancement effectif des activités de la phase 2 du programme « Mobilité Pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité́ sociale au Sahel » (#MOPSS).
La première phase du MPOSS de trois (3) ans a couvert la période de 2020 à 2022. La deuxième phase, qui va de 2023 à 2026, ambitionne de poursuivre les acquis du MOPSS-1 en apportant des réponses adaptées à la détérioration du contexte de crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, humanitaire) et aux nouveaux défis qui prévalent dans les zones de mise en œuvre du programme (Liptako-Gourma, Kénédougou, Bénin-Burkina-Togo-Gghana1), où les exploitations familiales d’agropasteur.es et de pasteur.es vulnérables, les déplacé.es, les femmes et les jeunes font face à de fortes contraintes d’accès aux ressources naturelles et foncières, de résilience de leurs moyens d’existence et de représentativité/influence de leurs organisations.
Ces zones transfrontalières sont partagées par sept (7) pays dans lesquels MOPSS-2 interviendra : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Ghana (les deux derniers ayant été́ intégrés dans la seconde phase).
Il faut aussi souligner que si l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (#Asdi) avait été le seul le bailleur du MPOSS-1, le MOPSS-2 a vu s’adjoindre les coopérations suisse et danoise (#DDC et #DANIDA) dans son financement.
Soulignons par ailleurs que le MOPSS est mis en œuvre sous le leadership de la #SNV dans un consortium comprenant le #RBM, l’#APESS, le #ROPPA, le #Hub_Rural et #CARE.
La Théorie du Changement (TdC) qui guide le consortium en vue d’atteindre l’impact visé à moyen et long terme repose sur quatre trajectoires de changement :
- Gouvernance concertée des ressources et du foncier pastoral ;
- Protection, maintien et développement des moyens d’existence ;
- Influence politique et inclusion des Organisations de Producteurs Régionales (OPR) ;
- Triple nexus Humanitaire-Développement-Paix (HDP) en faveur des agropasteur.es et des pasteur.es, des déplacé.es et des hôtes.
L’atelier de Ouagadougou qui a regroupé une quarantaine des membres du consortium a recherché à avoir une compréhension commune et harmonieuse du programme. Les objectifs spécifiques qui ont été visés et pleinement atteints ont été :
- Un rappel bref des principaux acquis du MOPSS 1 : résultats, fonctionnement du consortium (forces et faiblesses), leçons apprises ;
- L’information des membres du consortium MOPSS du contenu final du projet approuvé par le bailleur (Asdi) afin d’aboutir à une compréhension partagée des enjeux liés à sa mise en œuvre ;
- L’information des membres du consortium MOPSS des modalités contractuelles et des procédures de gestions administrative et financière convenues avec le bailleur (Asdi) ;
- La présentation du plan d’action de la phase de démarrage et ses modalités de mise en œuvre.
- La définition des mécanismes d’actualisation i) de la stratégie d’exécution des activités, de synergie/complémentarité́ des interventions , ii) du manuel de suivi- évaluation, iii) du manuel de procédures administratives et financières et iv) de la stratégie de communication de MOPSS 2 ;
- L’élaboration l’organigramme du consortium MOPSS, y compris les organes de gouvernance du MOPSS et les modalités de leur fonctionnement.
Notons que les travaux ont été dirigés par Amadi COULIBALY de la SNV et Coordonnateur du MOPSS avec la facilitation de l’équipe du Hub Rural conduite par son Directeur Exécutif, le Dr Yamar M’BODJ